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Après les classiques du Cambodge touristeux, nous sommes allés plus loin dans le nord-est à la limite entre Laos (au dessus) et Viêtnam (à l’est).
Pour s’y rendre une piste et un minibus local. Tellement local que sur 3 places on met 4 touristes ou entre 5 et 7 locaux ( heureusement pas les deux ensembles) Les animaux sont sur le pare-choc arrière … lors de notre trajet ce sera une dizaines de petits cochons dans un immense sac en rotin ( je vous rassure ils sont arrosés de temps en temps vu la chaleur ) nous on a la clim enfin tant qu’un local ne se met pas à vomir …
Le trajet est sans histoire à une vitesse conséquente et une dextérité cambodgienne à laquelle nous sommes habitués…
Et voilà que devant la piste on découvre … une quatre voie … normale avec goudron, terre plein central et lampadaires style ancien …
Nous sommes arrivés à Bat-Lung capitale du Ratanakiri !!!
Dans cette province éloignée de tout, une ville nouvelle a été bâtie avec de grandes avenues à angle droit, des bâtiments officiels pompeux, et tout ça au milieu de nulle part
C’est le Viêt-Nam voisin (70 Km), qui a financé les travaux routiers pour récupérer le caoutchouc, les noix de cajou, etc. …mais ce n’est aménagé que de son côté !
Quel intérêt alors ?
Nous sommes au Far-West : très peu de touristes et des tas de choses à découvrir :
Des chercheurs de pierres semi-précieuses qui creusent à même le sol des trous verticaux de 10 à 20 mètres de profondeur puis de là des galeries horizontales pour récupérer la terre. Sans l’ombre d’un étançonnage quelconque … Le matériel utilisé est tellement archaïque qu’ils risquent leur vie tous les jours et pour quoi ? Quelques améthystes, zircons et autres obsidiennes.
Mais aussi des minorités ethniques vivant isolées dans ce coin perdu dont on peut visiter (avec un guide) les habitations (on fait un peu touriste allant au zoo)
Quelques petites choses :
Nous sommes logés dans des bungalows sur pilotis au milieu des arbres avec passerelles et vue lointaine sur la forêt … bon pas de clim, eau froide, et moustiquaire mais c’est très agréable.
de belles cascades et un lac de montagne pour se baigner.
Un trek à dos d’éléphant de 1H1/2 dans une jungle peu hostile (mais répulsif +++) …
alors l’éléphant … : il y a un siège derrière le cornac, à deux places et en bois très dur (penser au coussin sinon tant pis). Il se conduit avec les pieds (du cornac) calés sur les oreilles de l’éléphant donnant ainsi direction et vitesse … en cas de souci une sorte de marteau métallique sert à frapper sur la tête (de l’éléphant) pour le rappeler à l’ordre (bruit impressionnant mais tête dure). En fait les éléphants sont cools, assez obéissants et mangent sans arrêt des pousses de bambous .
La visite d’un cimetière d’une ethnie perdue sur une ile du Tonlé San (affluent du Mékong un peu plus petit …si l’on peut dire). Pour nous y rendre un 4X4 piloté par un guide très calé mais qui manifestement ne savait pas ce qu’était une voiture et donc un 4X4 … aussi par prudence, il roulait à 20 Km/h seuls les vélos ne doublaient pas … très beau paysage mais nous étions un peu stressés pendant le trajet !
Ensuite embarquement sur des pirogues rapides (2 par bateau + le pilote) et navigation au ras de l’eau (plat-bord à maximum 5cm au dessus) pendant une heure. Là on peut dire que les marins du coin sont des experts compétents vu les remous, barres et autres pièges flottants .Arrivée sur une ile et visite d’un ancien cimetière noyé dans la jungle
Mais le temps passe et se gâte aussi en prévision d’éventuels problèmes routiers (vus les chemins) nous repartons tôt vers Phnom-Penh.
Le trajet est sans problème et c’est à l’arrivée que l’on trouve la capitale inondée !! Mais heureusement cela ne dure que quelques heures.
Et voila c’est fini …
la prise d’otage va se terminer …à l’heure ou j’écris l’assaut va être donné, nous allons être mis dans l’avion et renvoyés en France.
Le « bagpacqueur » va pouvoir retrouver sa sereine tranquillité.
That’s all folks … !
Et … Carpe diem