Ce blog me suivra durant mon périple autour du monde et j'espère que vous partagerez un peu ce que je vis...

dimanche 29 août 2010

LE RATANAKIRI : la jungle et le Far-West


Après les classiques du Cambodge touristeux, nous sommes allés plus loin dans le nord-est à la limite entre Laos (au dessus) et Viêtnam (à l’est).

Pour s’y rendre une piste et un minibus local. Tellement local que sur 3 places on met 4 touristes ou entre 5 et 7 locaux ( heureusement pas les deux ensembles) Les animaux sont sur le pare-choc arrière … lors de notre trajet ce sera une dizaines de petits cochons dans un immense sac en rotin ( je vous rassure ils sont arrosés de temps en temps vu la chaleur ) nous on a la clim enfin tant qu’un local ne se met pas à vomir …

Le trajet est sans histoire à une vitesse conséquente et une dextérité cambodgienne à laquelle nous sommes habitués…

Et voilà que devant la piste on découvre … une quatre voie … normale avec goudron, terre plein central et lampadaires style ancien …

Nous sommes arrivés à Bat-Lung capitale du Ratanakiri !!!

Dans cette province éloignée de tout, une ville nouvelle a été bâtie avec de grandes avenues à angle droit, des bâtiments officiels pompeux, et tout ça au milieu de nulle part

C’est le Viêt-Nam voisin (70 Km), qui a financé les travaux routiers pour récupérer le caoutchouc, les noix de cajou, etc. …mais ce n’est aménagé que de son côté !

Quel intérêt alors ?

Nous sommes au Far-West : très peu de touristes et des tas de choses à découvrir :

Des chercheurs de pierres semi-précieuses qui creusent à même le sol des trous verticaux de 10 à 20 mètres de profondeur puis de là des galeries horizontales pour récupérer la terre. Sans l’ombre d’un étançonnage quelconque … Le matériel utilisé est tellement archaïque qu’ils risquent leur vie tous les jours et pour quoi ? Quelques améthystes, zircons et autres obsidiennes.

Mais aussi des minorités ethniques vivant isolées dans ce coin perdu dont on peut visiter (avec un guide) les habitations (on fait un peu touriste allant au zoo)

Quelques petites choses :

Nous sommes logés dans des bungalows sur pilotis au milieu des arbres avec passerelles et vue lointaine sur la forêt … bon pas de clim, eau froide, et moustiquaire mais c’est très agréable.

de belles cascades et un lac de montagne pour se baigner.


Un trek à dos d’éléphant de 1H1/2 dans une jungle peu hostile (mais répulsif +++) …

alors l’éléphant … : il y a un siège derrière le cornac, à deux places et en bois très dur (penser au coussin sinon tant pis). Il se conduit avec les pieds (du cornac) calés sur les oreilles de l’éléphant donnant ainsi direction et vitesse … en cas de souci une sorte de marteau métallique sert à frapper sur la tête (de l’éléphant) pour le rappeler à l’ordre (bruit impressionnant mais tête dure). En fait les éléphants sont cools, assez obéissants et mangent sans arrêt des pousses de bambous .

La visite d’un cimetière d’une ethnie perdue sur une ile du Tonlé San (affluent du Mékong un peu plus petit …si l’on peut dire). Pour nous y rendre un 4X4 piloté par un guide très calé mais qui manifestement ne savait pas ce qu’était une voiture et donc un 4X4 … aussi par prudence, il roulait à 20 Km/h seuls les vélos ne doublaient pas … très beau paysage mais nous étions un peu stressés pendant le trajet !


Ensuite embarquement sur des pirogues rapides (2 par bateau + le pilote) et navigation au ras de l’eau (plat-bord à maximum 5cm au dessus) pendant une heure. Là on peut dire que les marins du coin sont des experts compétents vu les remous, barres et autres pièges flottants .Arrivée sur une ile et visite d’un ancien cimetière noyé dans la jungle

Mais le temps passe et se gâte aussi en prévision d’éventuels problèmes routiers (vus les chemins) nous repartons tôt vers Phnom-Penh.

Le trajet est sans problème et c’est à l’arrivée que l’on trouve la capitale inondée !! Mais heureusement cela ne dure que quelques heures.

Et voila c’est fini …

la prise d’otage va se terminer …à l’heure ou j’écris l’assaut va être donné, nous allons être mis dans l’avion et renvoyés en France.

Le « bagpacqueur » va pouvoir retrouver sa sereine tranquillité.

That’s all folks … !

Et … Carpe diem

mercredi 25 août 2010

KRATIE : le Mekong

Voyager en bus amène à avoir des changements, des correspondances etc. … He bien au Cambodge ça marche … après un changement à Kompong Cham, ville coloniale française entrevue quelques minutes, nous embarquons dans un bus « local » c'est-à-dire qui s’arrête quand le chauffeur le juge utile (charger du matériel, déposer un passager, etc.). Bref, partis à 7h du matin, nous arrivâmes (sans renfort) à 17h un peu vannés !

Mais une fois arrivés, nous sommes face … au Mékong

Le Mekong … fleuve mythique des anciens de l’Indochine (et des tontons flingueurs (cf Lulu la Nantaise) à l’époque ou la France développait son œuvre civilisatrice aux quatre coins du monde -)

Il mérite tous les superlatifs : immense, il est difficile à décrire : c’est la lumière qui change sans arrêt, tant au niveau de la surface que sur les rives, c’est l’eau que l’on croit au premier abord lisse comme un miroir mais qui a l’examen attentif se montre, irisée, imperceptiblement remuante, signant un cours tourmenté et des courants puissants.

Et nous embarquons sur une petite jonque (à moteur) pour une rencontre amicale avec les dauphins (seuls dauphins d’eau douce connus) et dont il ne reste que 60 spécimens.

Et là la magie continue : on commence à traverser en se rapprochant d’une cote (autre rive peut-être ?) … erreur apparait alors une autre dimension du fleuve qui va au delà de ce que l’on devinait au départ… plus on progresse , plus on découvre d’étendue d’eau car en saison des pluies , il a pris ses aises, le bougre, étalant son cours sur beaucoup plus large que la gironde … on navigue au milieu de petites iles , croisant au loin quelques pécheurs , et tout le long des arbres recouverts au ¾ d’eau le sommet visible penché par le courant , toujours en mouvement du fait de ce même courant (très fort) … comme le roseau pliant pour ne pas rompre avec toute la souplesse dont ils sont capables face à cette force colossale du fleuve imposant son cours sans ménagement …

au bout d’une heure , le moteur ralentit puis s’arrête … silence … on repère 2 autres petits bateaux arrêtés aussi puis on se cale dans un bouquet de buisson et dans le silence on attend … l’eau est lisse et le courant rapide … et puis …un bruit d’air sous pression … un aileron puis un dos noir arrondi … les voilà ! il y en a une dizaine qui tournent dans le courant , remontant en surface par groupe de 2 ou 5 et nageant tranquillement devant nous … c’est un moment quiétude, assis en silence à écouter et regarder s’ébattre des dauphins sur un fleuve peuplé d’arbres et de bosquets immergés … le courant ne les perturbe pas , ils sont biens ici … et nous aussi …

Voila il faut repartir, à nouveau retraverser cette immensité flottante d’arbres et d’ilots pour aller plus loin

dimanche 22 août 2010

SIEM REAP : ANGKOR … des temples !


Rien de ce site, qui est une merveille du monde, ne peut laisser sans réaction, pour ma part j’hésite entre lassitude (trop de tout: de temples et de touristes) et admiration (c’est d’une grandiose démesure).In fine j’ai opté pour l’admiration car, comme on dit chez nous, «ça, c’est qu’qu’chose »(accent du terroir nécessaire)

Après avoir survécu à la conduite d’un chauffeur de bus pressé, nous sommes logés dans une guest-house (Thomas ayant trouvé un autre boui-boui dans le centre ville) et avons trouvé un tuk-tuk fidèle pour nous véhiculer sur le site.

L’idée étant de passer trois jours sur le site d’Angkor, le premier jour a été consacré à ce que les connaisseurs appellent le « petit tour » et nous avons pris un guide français. Ce guide est un prof de math qui « arrondit » très notablement son salaire (très minime) par ce type de prestation. Le petit tour sur son conseil est: Angkor-Tom puis le Bayon, le Ta-Prohm et enfin Angkor Vat.

Au premier contact, on arrive devant une espèce de porte (en pierre haute de plusieurs mètres et se prolongeant par des murs) avec un pont et des douves: c’est l’entrée du palais du roi (vous dit le guide). Bien, vous passez l’entrée, avec les autres touristes, et là...rien. Où est le palais ? Là-bas dans le lointain…au milieu des arbres vous distinguez quelque chose d’immense… et c’est un bout du palais du roi. Lui aussi fait de pierres toutes travaillées avec des bas-reliefs plutôt de nature historique parfois religieux. Le palais en question s’étend sur plusieurs km carrés avec de nombreux bâtiments… en ruines …ou en cours de restauration. Pour donner un ordre de grandeur il y a, dans le parc, côte à côte les piscines réservées une, à la reine, et une au roi. Celle du roi fait trois fois une piscine olympique et ressemble proportionnellement à un placard à balais par rapport à celle de la reine (amis machistes pleurez). Ce gigantisme n’écrase pas, et se marie très simplement dans le paysage et le contexte, car tout est à l’avenant : immense, grandiose et bien proportionné ( ce que je veux dire c’est que cela parait tout a fait naturel et non pas mégalomane ).

Par contre il faut bien marcher avec de bonnes godasses !

Le Ta-Prohm: vous le connaissez par les photos : c’est celui ou les arbres se mêlent aux pierres et où leurs racines (plus grosses que Monique) leur font des tentacules sur lesquelles ils sont assis au sommet des murs …parfois pensifs… et penchés… sans pour autant tomber (merveille de l’équilibre, et de l’expérience des siècles passés ainsi).

A propos de gens assis pour voir passer les touristes en tuk-tuk, hé bien il y a les singes. Nous en avons vu 3 nonchalamment installés sur le coté du chemin et nous regardant passer (ils doivent remplacer les vaches françaises n’ayant pas pu prendre l’avion …)

Enfin Angkor-Vat : c’est The Temple celui que l’on voit sur toutes les photos aussi avec le soleil levant. Lui aussi vous passez la porte et vous avez un immense parc et dans le lointain le temple que l’on peut escalader. (Ou plutôt dont le lieu saint (avec la statue du Bouddha) est à un 3eme étage très haut situé dans le centre géographique du temple). Alors pour monter il faut préciser qu’il y a des marches (normal) mais tellement étroites et raides que pour monter il faut s’accrocher au sens propre du terme. Cela est voulu car le fidèle comme cela monte en courbant la tête de façon humble (et pour cause sinon c’est la chute assurée)

Le premier jour ainsi 2 groupes se sont formés: les vieux attentifs et cultivés (bien sûr) et les jeunes très dilettantes et suivant de très loin. Il faut dire qu’enchainer ruine sur ruine peut quelque peu lasser, surtout s’il faut faire la queue et croiser des foules de japonais ou de coréens ou autres.

Alors que vous dire :

Pour les bricoleurs la technique du maçon de l’époque était : pas de ciment mais des pierres emboitées par un système de tenon et mortaise (habiles les gars !). Ce qui explique la taille des morceaux utilisés et le coté puzzle de la restauration. Pour corser le tout, les pierres étaient sculptées une fois en place (plus de 7000 sculpteurs à l’œuvre en même temps) et un travail de précision…de la dentelle…ce à l’époque ou en France c’était le début du Moyen-âge !!!

pour les amateurs de temples, il y en a 293, on a du en visiter une dizaine à tout casser (ha ha), mais en dehors des précédents, il faut aller visiter celui de Banteay Srei à 30 km: c’est une petite merveille à lui tout seul ; et puis on peut par la même occasion faire une promenade dans la jungle voir la « rivière aux milles lingams ». Expérience de survie en milieu hostile, quand ayant perdu les semelles de vos grosses chaussures de marche vous les réparez avec du pansement adhésif (robuste, je tiens la marque à votre disposition).

Sinon une petite mention pour le Pnohm Bakheng situé au sommet d’une colline d’où l’on a une vue sur le temple d’Angkor Vat situé à 2 km de là et semblant planté milieu de la jungle et de nulle part.

pour les autres il y a d’autres choses à voir (en bateau en particulier) comme la forêt engloutie (pour nous juste des arbres les pieds dans l’eau mais très belle promenade sur le Tonlé Sap (d’abord rivière puis lac immense) ) ou le village flottant de Chong Kneas (tellement touristique que l’on en a honte d’être là).


bien entendu comme tout bon touriste nous avons conclu la visite d’Angkor avec le lever de soleil sur Angkor Vat (lever à 5h puis tuk-tuk dans la nuit) et attente (avec des centaines d’autres pin-pins)… le temps passe …et ce jour là …le soleil, fatigué est resté au lit à dormir (lui !)… En réalité trop de nuages. Ah si un avantage… pour visiter ensuite vu l’heure il n’y a pas grand monde … c’est une compensation !

Le temps de faire nos adieux à nos charmants hôtes de la guest-house (adresse à votre disposition) à nouveau lever à 6 heures et départ en bus (encore plus « monsieur tout le monde » que le précédent , c’est dire !) pour Kratie et les dauphins et le Ratanakiri et les éléphants !

Pour les mélomanes pas de changement sur les conseils et c’est superbe…

mercredi 18 août 2010

PHNOM-PENH: prise d’otage familiale…


Et voila, vous vous pensez tranquille au bout du monde, lorsque soudain, vous tombe dessus, sans crier gare, 3 olibrius venant de France ( père, mère et petite soeur ).

Et là, il ne vous reste plus qu’à supporter le tourisme capitaliste dans toute son horreur jusqu’à être dépossedé de son propre blog !!!!!

Donc c’est le pater familias qui vous cause : “mister Michael” (sic).

Premier contact avec le Cambodge: à l’aéroport un douanier, d’abord assis a côté de nous lors de la récupération des bagages, puis qui se déplace vers son poste (à 50 m à côté) et au vu de ma fiche (mentionnant la profession) s’enquiert de ma spécialité, en quoi ca consiste, etc…avec un sourire…! Qui vous laisse pantois (on arrive de Roissy !!!).

Puis vous êtes happé par un taxi et là vous comprenez que vos cours de conduite automobile sont très incomplets voire franchement embryonnaires: il vous manque entre autres, la conduite dans les deux sens sur les deux voies d’une autoroute, la prise à contre-courant d’un rond-point en pleine heure de pointe etc…bien entendu emporter sa trousse d’urgence pour malaise cardiaque.

Nous sommes logés dans un hotel grand luxe (laissant thomas dans son Boui-Boui en apparté ci-dessous vue du boui-boui) en plein centre à côté du Ta Prom (magnifique) et en face de l’ambassade amerloque (un bunker bâti dans ce coin est une insulte esthétique évidente).

Suit le circuit de visite classique de tout touriste (Palais Royal, Pagode d’Árgent, Musées, Marchés central et russe) mais

- nous avons pu croiser (dans leur voiture) sa majesté le Roi accompagne de la Reine lors de la visite du Palais Royal (pas de pot l’appareil photo était rangé)

- nous avons vu la Pagode d’Argent et donc actuellement il y a 2 générations de plus photographiées devant (selon le périple intitulé “sur les pas de René”) à suivre dans le futur

- nous avons visité le mémorial sur les kmers rouges : c’est indicible, indescriptible…ceux qui ont visité les camps de concentration comprendront

Mais le cambodge est peuplé …de cambodgiens …et ce qui frappe c’est leur sourire, c’est un avis d’occidental touriste, mais il est dans le visage et il me semble dans les yeux. C’est indéfinissable et il faut le voir pour comprendre.


La deuxième chose est la place de la femme: elle est partout

- au volant de motos seule ou à 2 voir 3

- au marché pour s’occuper d’un magasin

- et discute ferme avec autorité sans être impressionnée par quoi que ce soit


La partie feminine de la famille tient juste à préciser que la société khmère est, à la base, une société matriarcale dans laquelle la naissance d’une fille est une grande chance (mais ca on le savait déjà!).

Sur une idée de Claire nous sommes allés sur une île sur le Mékong (île de la soie) où l’on tisse de la soie. Nous étions les seuls touristes. Attroupement, autour du Tuk-Tuk qui continuait à rouler (à une vitesse de Tuk-Tuk). Nous avons fini par nous arrêter pour marcher, entouré par une petite bande de gamins de tous âges avec quelques mamans et jeunes filles. Ainsi grâce à Thomas et Claire nous avons eu un moment privilégié de rencontre (brève) mais sympathique.

Mais fin de la vie de château: départ en bus de “monsieur tout le monde”pour Angkor.

Début de l’aventure (?) pour les touristes et 6 heures assis en perspective!


“lea hai”


P.S: pour les mélomanes, je conseillerai Beethoven et/ou Vivaldi pour accompagner. Bien entendu, les cinéphiles penseront à Wagner.

La partie féminine reste perplexe face à ce post scriptum…

Mékong entre ombre et lumière


Paysage linéaire …. Rizières à perte de vue… et des rivières aussi nombreuses et encombrées que les routes… alors on saute de l’un à l’autre… de la moto au bateau… du canal à la piste…

entrant dans un jardin fruitier où la diversité des arbres au mètre carré ferait frémir nos agriculteurs productivistes mais les fruits ont tellement plus de saveurs…


puis les marchés se mettent à flotter ou la terre se met à bouger… les melons volent d’une fenêtre à une pirogue… du grossiste au petit revendeur… puis le pho (soupe vietnamienne) se dégustent en tanguant…

et l’on enlace son bol, au moindre faux pas… la douche est chaude… dans ce pays aux milles chemins aquatiques et terrestres, les maisons se prennent même pour des explorateurs et peuvent larguer les amarres à la recherche d’un nouveau coin de paradis…

puis ma remontée de Can Tho à Chau Doc m’amènent vers des plaines à perte de vue, les canaux diminuent, l’homme a apprivoisé l’eau et la terre…

ici règne le riz et le hamac… puis au milieu de ce paradis, les traces de l’horreur et de la cruauté humaine refont surfaces… Les Khmers rouges passèrent la frontière le 15 avril 1978… Ba Chuc un village frontalier fut entièrement décimé… 3157 hommes, femmes et enfants furent massacrés par les khmers même au cœur d’une pagode…

seul demeurent maintenant une pagode avec les ossements des disparus et des traces de la folie humaine à l’intérieur de la pagode…

les fantômes de certains hantent encore les lieux… la journée se finit au fond d’un hamac…

puis un sourire et une discussion en français avec un vieil homme sans rien me sort de mes réflexions...

avant le départ sur le Mékong en direction de Phnom Penh…

jeudi 12 août 2010

Saigon… la fin de vietnam...


Arrivée à Saigon après quelques heures de bus… arrivée au quartier « Thaiballo »… guest chez l’habitant avec 3 roquets, un handicapé gisant sur le sol et un fumet délicat… Saigon, des buildings, des hôtels de luxe et ses néons… je retrouve un semblant de Bangkok… ou une ville entre le capitalisme galopant et un passé communiste... étranges mélanges... qui a mes yeux ne fonctionne pas...


Balade pédestre en ville… bâtisse coloniale, théâtre, église, la plus belle poste du monde a une allure de gare…


le musée des atrocités de la guerre… le Viêt-Nam comme si on y était !!! Une mosquée étouffée par des tours de 30 étages… des discussions avec des expatriés… unanime les vietnamiens nous voient comme des portefeuilles et je retiens cette phrase du business teacher ivre : « they cheat, they robb and they lies… don’t understand anything to business but I make good money so I stay »… puis je traîne… tranquillement dans les rues…

et laissent le temps passer et les emplettes s’accumuler avant de filer vers le delta du Mekong…