Chiang mai... I really like u

Le trajet de Bangkok à Chiang Mai (capitale du nord de la Thaïlande), je l’ai fait en train car normalement le wagon bar se transforme en discothèque à minuit…. Sauf que dans mon train il avait oublié le wagon-bar… j’ai du me contenter de quelques bières et de conversation avec mes compères de wagons (95% de francophone)… Arrivée à Chiang Mai toute petite ville avec un centre ville entouré par un carré d’eau… Apres avoir erré de guest en guest, je rencontre au hasard d’un cybercafé, une charmante extra-terrestre allemande qui m’a baladé dans une ville qu’elle connait trop bien…

on s’est perdu dans des restos 100% thaïs, sans menu en anglais, la surprise du plat est totale… heureusement un ange-gardien thaïs nous a sauvé à chaque fois… soirée au reggae bar… lever de soleil au Doi Suthep, temple dominant Chiang Mai…

de nombreuses découvertes culinaires (criquets, vers, trucs volants, riz collant sucrée, petite préparation maison avec crevette, nuts, citron, chilli ça craque, ça pique, c’est acide puis sucrée)… et bien d’autres choses que je garderai pour moi… petite extra-terrestre partie bien trop vite à mon goût …. Et à son goût aussi… le lot de consolation fut le reggae bar qui devint le meilleur ami de la french connection (flo, thomas, marion, nui…. Et bien d’autres) et le pire de notre compte en banque…

après avoir enflammé les thaïs, les tables, les chaises et les foreigneuses à base de ma danse spéciale pour ceux qui la connaissent… et d’un excès d’alcool…

je retrouvais calme et sérénité la journée en parcourant quelques-uns des 300 temples de la ville…

visite et explication de toutes les peintures d’un temple par des étudiants révisant dans l’enceinte du temple (plus particulièrement par un ladyboy)…

chat avec des jeunes moines plus sage que nous… après avoir discuté du partage du savoir, de la relation maitre/disciple, du manque de moral en occident et de méditation…

au hasard d’un autre temple je rencontre un artiste travaillant ou plutôt ciselant du métal… discussion sur l’art, le fait de devenir professeur, ne pas avoir de patron et l’histoire de la ville, je prend le temps de découvrir un exercice long et délicat

des birmans réfugiés qui nous préparent des rotis banane chocolat lait sucré cacahuète... pendant que leurs enfants jouent sur le trottoir

et la free schoool for Burman refugee, une jolie cabane ou il fait bon se détendre devant internet et un excellent café...

j’ai vraiment eu l’impression que je pouvais trouver ce que je cherchais… mais il faudrait approfondir dans le temps…