Ce blog me suivra durant mon périple autour du monde et j'espère que vous partagerez un peu ce que je vis...

lundi 27 septembre 2010

Singapore : imprévu sympathique



J’ai longtemps hésité à m’arrêter à Singapore et Jetstar me l’a offert avec un hôtel 5 étoiles : le Traders hôtel…

tout à fait mon style… arrivée à 16h30 et départ à 1h30 du matin… j’attrape mon reflex et en route… à peine sortie, je m’étonne de la propreté et de la végétation omniprésente au milieu des gratte-ciels de cette mégalopole… puis je rejoins la rue principale et là « flash » !!! mes yeux…. des néons partout… explosion de lumières… puis je continue ma balade dans cette ville qui s’enveloppe doucement dans un voile noire parsemée de milliers de paillettes multicolores… la ville se métamorphose… des êtres de lumières apparaissent,

des vaisseaux posées sur des colonnes lumineuses…

un feu d’artifice néonesque éclairera ma nuit, j’arrive enfin sur la promenade au bord de l’océan…

durant mes quelques kilomètres de balades, je croise un cortège de zombies happys, une batucada asiatique,

des oeuvres d'art illumineuses et je passe un peu de temps sur le gazon d’un musée projetant un film étrange sur le mot « Love »…

puis la balade nocturne en roller avec des mamans courant derrière leur rejeton plein d’énergie sur des rollers…

De retour à l’hôtel, je me régale d’un petit plat avec un verre de rouge au frais de ma compagnie aérienne et avoir profité d’un vrai matelas et d’une douche chaude… je quitte le luxe pour une belle destination… l’Indonésie…

samedi 25 septembre 2010

Bangkok, again...


Je reviens sur mes traces pour la première fois… ai-je changé ? Bangkok n’a pas l’air d’avoir changé… je suis plus si à l’aise dans la vie nocturne et hyper touristés… marcel vissé sur les épaules, short long et déhanchés de cowboys… that’s the style à Kao San !!! Moi je retrouve le Don Giovanni Allemand avec qui je partagerai quelques soirées entre souvenirs d’inde et espoirs féminins… mes journées seront très locales et dédiées au dieu commerce…

empruntant les bus voguant sur le bitume ou sur les canaux où les contrôleurs rivalisent d’acrobaties…

au milieu des milliers de mini-boutiques parsemant Chatuchak, je découvre des jeans Levis fait main… jusqu’à l’étiquette Levis faite main…

des lampes d’artiste, des boutiques de jeunes créateurs, des petites marques et une explosion de création à croire que chaque thaïs peut vendre ses créations à Chatuchak…

puis je Baiyoke 2 tower… lieu des grossistes en diverses fringues… après une frénésie d’achat… je me refugie dans le musée de Bangkok au milieu d’une superbe exposition d’artistes Thaïlandais ayant résidés en Allemagne…

après une explosion budgétaire, je passerai mes derniers jours à Bangkok entre un ciné (Resident Evil Afterlife) et quelques bières dans un bar où chaque soir concert live acoustique jusqu’à 3 heures du mat… comme à la maison…

jeudi 23 septembre 2010

Koh Chang : Tatoueur et BBQ sur la plage désertée (lonely beach)

Retour en Thaïlande, 3 mois et 3 pays plus tard. Le passage entre la Thaïlande et le Cambodge fut simple et rapide après un dernier ride en moto avec tous mes sacs… direction Koh Chang, la 1ere île à proximité… après 3 taxis collectifs et une douche gratuite… me voilà sur le ferry… sous la pluie… après les négociations de rigueur et le dernier taxi-collectif, j’entre à Lonely Beach… dernier bastion Backpackeur entouré par les resorts de luxe…

havre de paix pour tatoueurs, bar de nuits, bungalows pas chers et moustiques en mal de sang… après quelques dizaines de mètres, un thaï m’interpelle par mon prénom…

medium ou ami de Flo (une amie française déjà sur l’île depuis plusieurs jours)? retrouvailles avec Flo autour d’un coucher de soleil et présentation de son univers Koh Changuesque… tatoueurs, barmans, gérant de mini-mart… lonely beach est un mini-Cosme… en peu de temps je me sens chez moi…

les soirées se passent entre discussions, bières, parties de Jenga et de puissance 4, danses endiablées sur le comptoir et renversement de situation (le client devient barman et le barman devient client)…

les journées disparaissent… mais certaines me permettront de découvrir les drôles de mouette de l’unique phare de l’île…

et de faire une sortie kayak de mer version « je vais seul sur mon île déserte »…

koh chang m’offrit un large éventail de personnages intéressants et intriguant : jack un dur avec un cœur de bisounours, une finlandaise en orbite indien, des français installés sans velléité de rentrer, des débarquements de ladyboy à l’assaut de surcharge métallique ou papetière au fond des poches, des punks écossais… (Incompréhensible), un allemand en mode 2be3, un assistant pharmacien français qui doit tester ses mixtures sur lui-même, des tatoués tatoueurs ou inversement, des indiens thaïlandais, des barmans champion du monde de Jenga et de puissance4, des français voleurs de bucket… des brochettes de poulet… sans poulet…

Il est temps de revenir dans la civilisation bruyante et normale… direction Bangkok



mercredi 15 septembre 2010

Along the cambodian coast… sur la plage abandonnée…


Après avoir arpenté les temples d’Angkor, traquer les dauphins du Mékong, cavaler avec les éléphants et visiter les dessous de Phnom Penh, il était temps de m’accorder des vacances dans mes vacances… direction le sud et Kep… fameux pour son crabe… déguster évidemment avec une sauce au poivre de Kampot… après quelques soirées rocambolesques à refaire le monde avec un couple de canadiens autour d’une bouteille de gin genre « afterwork humanitaire » ou avec des cambodgiens tentant de charmer des occidentales autour d’un vin de ginseng/noix de coco fraiche… qui saoulât ces Mr ou qu’ils saoulèrent ces demoiselles…

encore trop d’animations,

je saute dans une pirogue direction des petites îles : rabbit island, une petite îles paisible où l’on cultive l’herbe de mer… étrange…

puis ma promenade autour de l’île vire à l’excursion dans la jungle sans guide ni chaussure… après avoir barboté, vaincu les fourmis, moustiques et diverses bêtes format dinosaure, et traversé des arbustes tapissés d’aiguille… je rentre sain et sauf…

Les canadiens me recommande une autre île un peu plus loin alors je saute sur une mototaxi avec tous mes sacs (même pas peur moi et 20kg de sac à fond pendant une heure) puis un taxi collectif et me voilà à Sihanoukville avec en face bamboo island…

une petite île avec 20 habitants et 10 bungalows soit 5 touristes. J’y resterai deux jours… je quitte cet endroit paisible car j’ai dévoré mes livres et finit le papier pour écrire…


et autant dire que la vie est paisible en dehors de la guerre livrée à la nuit tombée avec les moustiques qui se font des human-party !!! free blood drinks all night!!!

Retour sur la plage de Sihanoukville ou les enfants essaye de vendre des bracelets et j’y entendrai une fillette de 12ans me dire : « hé man, open your heart, open your wallet ! » Après cela on ne peut que rire et s’enfuir…

dernière étape Koh Kong à la frontière avec la Thaïlande… dernières journées le long de la rivière…

ou le soir tombé des cerfs volants s’envolent…



alors que le soleil s’effondrent au bout d’un ponton…

Demain, je dirai au revoir au Cambodge… et au sourire des cambodgiens…





vendredi 3 septembre 2010

Phnom Penh again...

Apres avoir vu ma famille disparaitre sous une foule de sacs et de souvenir… (après avoir mis à sac le marché russe ils se sont enfuis en France avec LE char à boeuf)...

j’ai repris mes « activités »… errance le long de la croisette de Phnom Penh…

le hasard du voyage a fait apparaitre sous mon nez un couple d’amis italien. Je les ai rencontré au Vietnam et nous ne savions ni l’un ni l’autre dans quelle région d’Asie on se trouvait… le monde est petit… soirée passée à se raconter nos anecdotes de voyage…

puis le lendemain, journée dans les bas-fonds de Phnom Penh… j’ai continué le chemin jusqu’à Choeung Ek plus connu sous le nom de « Killing Field », lieu ou se trouvent les charniers des khmers rouges… la mort a envahit ce lieu… une sensation de désolation, de recueillement… et des trous dans la terre désigne les fosses communes ou des centaines de corps furent entassées (plus de 17000 corps furent entassés et non enterrés dans un espace grand comme un terrain de football)…

une pagode regroupant les restes de 9000 corps se dressent au centre de ce paysage champêtre… le contraste est saisissant entre ce lieu de mort et la campagne environnante où l’on cultive le riz, les enfants sourient et jouent et on vous salue d’un signe de main… étrange sensation…

À l’inverse, la soirée se déroulât avec un enfileur de perle français qui m’entraînât dans une drôle de soirée pour finir dans un bordel de Phnom Penh… atmosphère étrange et difficilement descriptible, je rentre seul… une journée « off the rails in Phnom Penh » (pour comprendre lire le livre d’Amit Gilboa)…

le lendemain après un réveil difficile un périple « along the Cambodian coast » commence…