Hanoï, triste...

J’ai cru que c’était l’inde avec des nuées de scooters volants et virevoltants sur la route sans se toucher (enfin presque) et une tendance à envoler les prix mais ce n’est pas l’Inde…

Hanoï où l’argent brûle et les scooters pullulent, envahissant le bitume et le trottoir…

Traverser une rue est un art, il faut marcher lentement et laisser le flux couler autour de soi en prenant bien soin de ne pas se faire percuter par un camion qui lui n’évite pas mais prévient (klaxonne exige), ici on entend la mort arriver !!!

Le communisme en mode capitalisme… vidons les poches des étrangers… en Inde, on joue on rigole ici, le marchandage n’est pas vraiment de rigueur, une fois sur deux un non vigoureux ferme la conversation… le sourire est un peu tiré quand il est là… est ce l’effet tourisme de masse ou une spécificité Hanoienne ? Après d’épique balade à l’immigration, je suis resté 4 jours coincés dans cette ville… visite d’un mausolée massif, d’un musée à la gloire d’Ho Chi Minh, d’un lac aux tortues géantes, d’anciennes maisons devenues piège à touristes, une "perfume pagoda" au fond d'une grotte, des guides au programme militaire…

malgré d’amusantes inondations, un concert d’instruments étranges, des tombes de médecins célèbres et quelques jolies rencontres parmi lesquelles un médecin ami d’ami de mes parents…

Hanoï reste pour moi une ville triste sans réelle intérêt mais peut être suis-je passé à côté ou ai-je été influencé par Bao Minh…