Ce blog me suivra durant mon périple autour du monde et j'espère que vous partagerez un peu ce que je vis...

lundi 25 octobre 2010

retour à Bali...


Après avoir chevauché les bus et les ferrys jusqu’à l'est des petites îles de la sonde (Florès)… il ne me reste que peu de temps pour revenir à mon point de départ et d'arrivée: Bali… ma course en avant s’arrête… tellement d’îles devant moi, plus mes pas se dirigeaient à l'est, plus j’appréciais… mais le temps du retour arrive… alors je remonte dans un ferry pour un long voyage de 25 heures au travers du bras d’océan entre Florès et Sumbawa puis au travers de Sumbawa en bus...

et un nouveau ferry , au petit matin, me permettra d’arriver à Kuta Lombok de bon heure non sans avoir naviguer de bémo en bémo à l'heure des écoliers… Kuta lombok est l'anti Kuta Bali... un minuscule village profitant de magnifiques spots de surf… de belles vagues tout le long de la côte et un lieu extrêmement paisible ou je me suis reposé…

la baie est enchanteresque et les habitants adorables quand on prend le temps de s’arrêter et de discuter…

je deviendrai un habitué du restaurant de Sonya avec un vieil australien tellement australien et alcoolique…fucing fucker my neighboor is gay... mais drôle… ici tout le monde se balade en scooter avec une planche de surf en guise de bagage… on scrute les vagues et la météo…

moi je marche avec un livre dans le sac… dans un sable genre bille de polystyrène, excellent pour le dos me diras un vieux Lombokien… les enfants se transforment en feuilles d’arbres et tombent à la pelle…

à la fin de mon livre, il est temps de faire le dernier bout de route/ferry me séparant de Bali… un dernier voyage en moto… avec un arrêt pour le thé et les biscuits maison dans la famille de mon driver (ses parents partent pour la mecque cette année)… un dernier ferry où je retrouve les jeunes balinais (no comments)…

et un dernier arrêt à Ubud…

l’art est omniprésent et je passerai les derniers jours entre calme et frénésie d’achats en Asie…

c’est la fin de 8 mois en Asie et le retour en occident…

une page de voyage se tourne… non sans un petit pincement… je laisse derrière moi papy Michel (eh oui je l’ai rencontré… 79 ans ne parlant pas anglais et comme un poisson dans l’eau à Bali), des bayonnais amoureux de Bali, une artiste russe dessinatrice de nez, des javanais en vacance plus virtuels que moi, sonya, son warung et son bébé heureux, un australien lost in slidation, un musulman droit mais arnaqueur… des argentins armés de rames et tellement d’autres…

L’Australie se profile…


mardi 19 octobre 2010

Flores, petit paradis perdu…



Entre Lombok et Flores (ma destination la plus lointaine de Bali) se trouve Sumbawa… une autre île… donc afin de rejoindre Labuanbajo (Florès)… je n’ai fait que 30 heures de trajet (ferry, bus, bus, ferry) avec une courte nuit à l’arrière d’un bus ouvert à tout vent en plein milieu de la gare routiere de Bima… à ne pas manquer…

arrivée dans la charmante baie de Labuanbajo… je m’offre quelques jours de flânitude ou flânage durant lesquelles mon unique occupation fut la négociation...

car le dragon de Komodo est planqué or… vu le prix d’accès… et le Kelimutu n’est qu’à deux jours de bus… au vue de mon planning serré… et mes grandes réflexions à coup de jus de banane et de poisson grillé… le temps file et je quitte ma torpeur de Labuanbajo et ses couchers de soleil improbable pour Ruteng, une ville dans les terres ou se trouve un immense collège… à chacune de mes sorties, je suis entouré d’étudiants souhaitant pratiquer leur anglais… après avoir épuisé leur 50 mots de vocabulaire et m’avoir énuméré tous les fruits du marché… je fausse companie à mes apprentis guides et entre dans le march locale ou je fais rire les marchands de tabac (la feuille séchée) en essayant de fumer du vrai tabac roulé dans une feuille de papier…

après avoir vu les maison traditionnelles (pour 0,5$), rien n’est gratuit…

j’essais d’aller voir les petits hommes de Flores surnommés amicalement par les agence de tourisme : les hobbits et les rizières en toile d’araignée… mais après une mésentente avec mon moto-taxi et le « représentant des hobbits (qui n’en est pas un, hobbit) » qui m’annonce 15$ pour entrer dans le village… je fuis définitivement… heureusement des indonésiens simples et adorable rattrapent la bêtise des autres…

mais il eut d’autres rencontres plus ou moins étranges : un sosie d’alien, des plongeurs fanatiques et des nomades sous-marins, des capitaines plongeurs, des étudiants en tourisme ne sachant pas organiser une visite, un pâtissier indonesien passionné et passionnant, des dragons sauvages dormant sous la cuisine, un marcel dont la boutique disparu littéralement en 1 nuit, un couple de français au début de 6 mois de voyage, des bananas goreng tout juste sorti de l’huile à 7h du mat’, des chrétiens convaincus et affirmés

Le temps me manque et un retour à Labuanbajo s’impose… un dimanche à l’heure de la messe… la route est bloquée par l’affluence vers l’église… je retraverse de magnifiques paysages de plaines et de rizières perdues dans des vallées (digne des plus beaux paysages de Bali). De retour à Labuanbajo… je saute dans un bateau et je vais voir des gros lézards de Komodo…. à Rinça…


ils ne semblent pas si sauvage…

puis une dernière balade sous-marine avec quelques splendides poissons et de beaux coraux…

et je dois dire au revoir à Flores….

mercredi 13 octobre 2010

Lombok, beauté tranquille...


Apres les méfaits de Bali,, je saute dans le premier ferry direction Lombok… rien que le nom sonne bien… arrivée à Senggigi, largué en pleine nature je trouve ma route et un endroit paisible (discothèque à 10 mètres)…

un jour plus tard… de mon nouveau homestay (Sonya), tranquille et agréable (loin de la discothèque)… je file en virée en moto… je rencontre un jeune musulman et il me fait visiter les alentours et son village…

les baies se succèdent dévoilant de merveilleuses plages entourées de hautes falaises on ne peux s’empêcher de se demander quelle merveille se cache derrière la prochaine colline… sur le retour, la pluie me rattrape et la rue se transforme en torrent…

je remonte le pantalon et traversée d’un torrent sur le scooter… après tant de péripéties et avant de grimper le volcan, je fais sur une des gilis…

trois petites iles au large de Lombok… paradis sans véhicule motorisé,

je loge dans une « ghost house » et pénètre les eaux turquoises (eh oui il y a plusieurs turquoises) pour découvrir un univers marin incroyable : étoiles de mer bleu nuit, poissons multicolores, Némo, chirurgiens… on croirait qu’un peintre à jeter sa palette de peintures vives sur les poissons avec en bonus une danse avec une tortue…

après une journée à batifoler avec elle… j’échange les abysses contre les sommets et attaque Gunung Rinjani une petite ascension (2000 mètres de dénivelé positif le 1er jour) des singes éboueurs (mais on ira pas leur dire)…

et une vue…

à couper le souffle…

qui contrastera avec la nuit glaciale sur le rim à ressentir chaque caillou sous le « matelas »… le lever de soleil est majestueux encore fumant au réveil…

la redescente se fait au pas de course à la poursuite des porteurs en Tongue…

puis après un dernier run en scooter où je traverserai la montagne et le plateau où il cultive des fraises… je m’écroule à Sapit avec en vue Sumbawa…

sans oublier toutes les rencontres fortuite et fantasques avec des chrétiens de Lombok, un "strong" musulman, des enfants adorables, un biologiste du gouvernement indonésien en pétrolette, le fantôme de la maison hantée de Gili trawangan, Némo, la tortue de Némo, des français en lune de miel sportive, un jardinier au vin local étrange (2 litres à deux sans alcool en théorie... j'ai bien dormi), un lombokien perdu sans sa femme, un indonésien amoureux des femmes occidentales...

jeudi 7 octobre 2010

Bali, la touristique...


Apres avoir arpenté quelques anciens sites de passage des hippies, me voilà à la porte de l’un des 3 K mythiques, Kuta Bali (les deux autres étant Kaboul et Katmandou)… à la descente de l’avion et après les formalités de rigueur avec mon chauffeur de taxi qui tentera de m’arnaquer… j’arrive à Kuta et là devant moi un spectacle étrange se profile…

des balinais invoquent le dieu soleil à la tombée du jour devant un jeune gonflé aux hormones les cheveux décoloré en maillot de bain… derrière lui une famille aisée en vacance… et là une troupe d’australiens ou d’américains déboulent en marcel pour qu’on voit bien leur biceps… les jeunes balinais ont adopté le look cool des surfeurs… cheveux décolorés tirant sur le orange… lunettes de soleil voyante et suivant si c’est un jour de cérémonie ou non, sarongs ou short de bain… Ou sont les hippies ?

Kuta est un avant poste occidental… des magasins aux vitrines étincelantes… un centre commercial à la plage pour australiens aisés… après quelques soirées au SkyGarden où j’ai pu admirer les touristes et les balinais à l’œuvre… j’avoue que la fuite en avant est de rigueur… direction le soi-disant lieu culturel : Ubud… après une heure de trajet, je débarque dans un jolie paysage de rizière… et d’œuvre d’art non signé destiné aussi à la consommation de masse… Je retrouve une charmant homestay avec un énorme Ganesh à l’entrée… entre une forêt de singes (je me demande encore qui était réellement les singes),

des rizières en terrasse comme on en rêve,

des balinais adorables et amicaux, un musée aux sculptures époustouflantes

et des warungs pas chers… Ubud est bien plus agréable que Kuta… un seul hic… à Kuta ou à Bali il n’est pas aisé de se déplacer cheap… et de dormir cheap… un vrai parcours du combattant ou souvent personne ne vous aidera… voir on se moquera allégrement de vos poches vides… avec mes deux meilleurs réplique : Je connais un hôtel pas cher : la forêt…, les gens qui ont fait les tarifs du bus sont plus intelligents que toi, tu ne peux pas comprendre…

Au milieu de tout ce bordel… j’ai croisé des vendeurs ambulants professeur de balinais,

un couple d’anciens dont le regard m’a touché, une jeune femme chaleureuse, un Kiwi Greenpeaciste voguant d’aventures en aventures (qu’elles soient féminines, nocturnes ou à la Indiana Jones), des Singapouriens aux danses étranges, des connexions internet fugaces, un fantôme ne supportant pas le bruit et les fabriques de nos merdes de noël…

Après ces deux stops sur Bali, une seule pensée m’obsède fuir vers une autre île… Lombok

PS : il semblerait que le nord de Bali (Ahmed, Lovina…) recèlerait des trésors humains : des gens adorables et souriants…